Festival des Villes Anciennes 2011 à Chinguetti

Le stand de l'ANGS et son président - Mohamed Mahmoud Bowba Nemoud
Artisanat d'une coopérative féminine, tout à partir de produits naturels (acacia, gomme arabique, dattes...)
La première édition du Festival des Villes Anciennes a eu lieu du 16 au 22 février 2011 à Chinguetti, en présence du président de la République Islamique de Mauritanie M. Mohamed Ould Abdel Aziz, d'une délégation importante de ministres - notamment du tourisme et de la culture - et des autorités locales. L'organisation de ce festival a donné un coup de projecteur sur les villes anciennes mauritaniennes (Chinguetti, Ouadane, Tichit et Oualata), inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. Sur plusieurs stands, les différentes villes avaient la possibilité de présenter au public leurs artisanat, musées, bibliothèques et coopératives féminines. Les journées furent rythmées par différentes conférences sur les enjeux de la conservation du patrimoine. Plus ludique, des jeux traditionnels, danses, chants et autres éléments du riche folklore mauritanien ne furent pas en reste. L'ANGS était bien entendu présente à cet évènement, a répondu à plusieurs interviews (RIM24, TVM, journalistes etc...)  dévoilant ainsi au grand public ses projets comme ses besoins. On pourra également compter sur elle en 2012, à Ouadane !

Bijoux fabriqués à partir de pierres du désert

Un aperçu des différents stands

Les dernières infos de l'Association

A ce jour, la saison touristique 2011 - aussi maigre qu'elle fut - touche à sa fin. Il est temps pour nous de mettre ce temps à profit pour trouver de nouvelles solutions de formation et de financement pour tous les professionnels du tourisme (chameliers, guides, aubergistes, cuisiniers...).

Il s'agira donc de solliciter à nouveau les différents bailleurs de fonds et les autorités publiques présents dans la capitale mauritanienne, et ainsi redonner vie et espoir à ce secteur qui faisait vivre (à la belle époque) plus de 30 000 personnes, aujourd'hui contraintes à un chômage partiel. Ne pouvant pas vivre indéfiniment sur les réserves de capitaux, les employés du tourisme dépendent en grande partie de la bonne volonté de l'Etat, qui se doit de les soutenir en cette période de crise. N'oublions pas que c'est notamment grâce au tourisme que nombre de familles peuvent rester dans leurs villes d'origine. En effet, sans cette activité, on assisterait à un nouvel exode des populations vers Nouakchott et Nouadhibou, qui ont déjà assez de mal à gérer l'afflux constant de nouveaux habitants.